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L'asthme et la BPCO sont des maladies très fréquentes, des centaines de milliers de Suisses en sont atteints. En cas d'asthme sévère, de nouveaux médicaments biologiques sont aujourd'hui disponibles. Les polypes nasaux et les allergies jouant souvent un rôle important chez ces patients, ces derniers seront discutés en présence de pneumologues, d'allergologues et d'ORL. En cas de BPCO avancée, il existe aujourd'hui des méthodes bronchoscopiques et chirurgicales de réduction du volume pulmonaire. La décision quant à la méthode la plus appropriée pour chaque patient est prise en collaboration avec des pneumologues, des chirurgiens thoraciques, des radiologues et des médecins nucléaires.

Le segment des tumeurs pulmonaires du Centre pulmonaire est également un partenaire important du Centre universitaire des tumeurs. L'association de différentes disciplines spécialisées forme ensemble le Centre des tumeurs pulmonaires, au sein duquel sont traités tous les patients atteints de cancer du poumon et d'autres tumeurs dans la région de la cage thoracique. Des experts en pneumologie, chirurgie thoracique, oncologie, radio-oncologie, pathologie, radiologie et médecine nucléaire participent à la conférence hebdomadaire sur les tumeurs. La mise en commun des compétences de différentes disciplines du spectre diagnostique et thérapeutique permet une clarification rapide et une thérapie personnalisée. Cela vaut également pour les patients de la Suisse du Nord-Ouest au sens large, y compris du Jura : ainsi, des experts en oncologie et en pneumologie de l'Hôpital du Jura à Delémont participent chaque semaine à la réunion.

Le centre universitaire du sommeil est certifié conjointement avec les sites de l'hôpital universitaire de Bâle (USB), de l'hôpital pédiatrique universitaire des deux Bâle (UKBB) et des cliniques psychiatriques universitaires (UPK). Les examens du sommeil nécessaires ont lieu sur les trois sites. Les cas complexes sont discutés lors de la conférence interdisciplinaire, à laquelle participent les pneumologues*, neurologues*, psychiatres* des différentes cliniques.

Les infections pulmonaires ne sont pas seulement fréquentes depuis COVID-19, elles touchent aussi particulièrement les patients immunodéprimés. Outre un diagnostic rapide, la gestion interdisciplinaire joue un rôle important dans les infections de longue durée. En conséquence, les pneumologues, les infectiologues, les chirurgiens thoraciques et les radiologues s'occupent des propositions de traitement optimales.

Les maladies interstitielles pulmonaires sont associées à une augmentation des cellules inflammatoires et du tissu conjonctif dans les poumons. Il existe de nombreuses causes différentes, comme la sarcoïdose ou les maladies rhumatismales. Outre l'attribution diagnostique, les concepts thérapeutiques se basent souvent sur l'analyse des cellules et des tissus pulmonaires ; les pathologistes y participent donc régulièrement, en plus des pneumologues et des radiologues. Si nécessaire, des rhumatologues, des cardiologues, des neurologues et des ophtalmologues sont également impliqués.

L'USB et l'UKBB sont des centres spécialisés certifiés au niveau européen pour la mucoviscidose, qui est la maladie pulmonaire génétique la plus fréquente. En cas de mucoviscidose avancée, une transplantation pulmonaire peut être envisagée en plus des nouvelles thérapies. Les autres indications les plus fréquentes pour une transplantation pulmonaire sont la BPCO avancée et la fibrose pulmonaire.

L'hypertension artérielle pulmonaire (HAP) est due à une résistance accrue du sang dans les vaisseaux pulmonaires. Outre la recherche des causes, un cathéter cardiaque droit est nécessaire pour déterminer précisément l'étendue de la maladie et mettre en place un traitement. L'étroite collaboration des pneumologues est alors indispensable. Comme les patients atteints de maladies rhumatismales développent souvent une hypertension pulmonaire, il existe également une étroite collaboration avec les rhumatologues.

Par traumatisme thoracique, nous entendons une lésion de la cage thoracique et/ou des poumons. Outre le diagnostic, qui nécessite un scanner, on dispose aujourd'hui de possibilités de fixation chirurgicale des côtes.